ATI CrossFire
Face au succès croissant du SLI de nVidia, ATI qui avait initialement dénigré le SLI, a bien du se résigner à sortir son offre multi GPU, le CrossFire. Pour en profiter il faut le nouveau chipset Radeon Xpress 200 CrossFire Edition. Celui-ci gère 20 lignes PCI-E ( 16 pour les deux ports graphiques et 4 pour le PCI-E x1 ), 8 ports USB 2.0, 4 ports SATA 150, deux canaux IDE ainsi que le support de l'ancien PCI. Par contre, il ne supporte pas le FireWire, le SATA 3Gb/s et le contrôleur réseau Gigabit Ethernet. La nouveauté par rapport au RXpress 200 vient du support de l'Intel High Definition, y compris sur la plateforme AMD. Le CrossFire est bien sur opérationnel qu'avec les cartes graphiques ATI R800 et plus. A l'inverse de ce qui se passe chez nVidia, où pour bénéficier du SLI, il suffit de vous procurer deux cartes graphiques identiques, la solution d'ATI exige que l'une des deux cartes soit CrossFire. Autre subtilité, les deux GPU sont reliés à l'extérieur du système, par un câble propriétaire composé de trois fiches. Son gros problème est de limité la résolution de l'affichage à 1600x1200 en 60 Hz, ce qui est ennuyeux pour les joueurs qui veulent de hautes résolutions. Le CrossFire possède trois modes de rendu : Le SuperTiling où l'écran est divisé en petit carré de 33x33p et les deux GPU se chargent de calculé un carré sur deux, le deuxième mode de rendu est le Scissor où l'écran est divisé horizontalement en deux partie et même chose les deux GPU calculent chacun sa partie de l'écran et le dernier mode est l'AFR où les deux GPU calculent une image sur deux. Mais l'innovation principale qu'ATI introduit dans les modes de rendu vient du Super AA, qui augmente la qualité visuelle grâce à une amélioration des fonctions d'anticrénelage. Pour finir, le CrossFire est peu mature par ses contraintes, ses bugs, par rapport au SLI qui est bien établi.